La Securitate, police secrète de la Roumanie communiste, s’est tristement illustrée par sa traque des « ennemis du régime », un quadrillage oppressif où chaque citoyen pouvait être surveillé, dénoncé ou persécuté. Ce système redoutable cherchait à effacer toute forme d’expression culturelle ou religieuse perçue comme contraire à l’idéologie dominante. Menaces, humiliations publiques et suppression des libertés constituaient l’arsenal de cette machine étatique pour imposer le silence et l’alignement.
Aujourd’hui, l’on se demande si nous n’arriverons pas à atteindre ce niveau de persécution des symboles chrétiens. Sans revenir sur le combat incessant que doivent mener certains élus pour justifier l’installation d’une crèche – car il semble qu’il faille absolument faire oublier que Noël, c’est la Nativité et la naissance du Christ –, on a assisté à Toulouse à un nouvel épisode de cette « inquisition laïcarde ».
Un parallèle troublant peut être fait avec une véritable guerre idéologique contre les racines chrétiennes de la France. À Toulouse, leur dernier champ de bataille : des fèves religieuses dans des galettes des rois distribuées dans des écoles publiques …vous parlez d’un scandale ! Ca risque de choquer beaucoup de monde apparemment …
BFM indique que le vendredi 10 janvier, Agathe Roby, conseillère municipale LFI, a dénoncé cette présence sur les réseaux sociaux, évoquant une atteinte au principe de laïcité. À sa suite, Hadrien Clouet, député LFI, a qualifié cet événement de « croisade » et d’« évangélisation forcée », accusant les « catholiques intégristes » proches de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse.
Ces réactions virulentes témoignent d’une vision restrictive de la laïcité, transformée en instrument d’effacement culturel. Comme la Securitate traquait les expressions religieuses pour les écraser, ces élus semblent obsédés par la moindre manifestation des racines chrétiennes, qu’ils s’efforcent de chasser des écoles, des mairies et des espaces publics.
Pourtant, la galette des rois et ses fèves s’inscrivent dans une tradition séculaire, profondément enracinée dans l’histoire de la France. Issue de l’Épiphanie, cette fête chrétienne célèbre la visite des rois mages à l’Enfant Jésus, un récit qui fait partie du patrimoine culturel européen. Supprimer ces symboles ne relève pas de la défense de la laïcité, mais d’une volonté de rupture avec l’héritage chrétien de la France, qui est pourtant un des fondements de son identité.
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Face à cette polémique, Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de Toulouse, a déploré une controverse disproportionnée :« Avec tous les vrais sujets que l’on rencontre dans ce pays, on pourrait se concentrer sur des priorités plus importantes. »
Les réactions des Toulousains rencontrés dans la rue illustrent un bon sens que certains élus semblent avoir perdu :« La galette des rois, c’est l’Épiphanie. Retrouver des fèves religieuses, c’est logique et ça ne devrait pas poser problème. »
Ces attaques incessantes contre des traditions culturelles et religieuses ne font qu’affaiblir la cohésion sociale et appauvrir notre identité nationale. Ces élus transforment la laïcité en une arme pour éteindre ce qui ne correspond pas à leur vision idéologique. La France, fille aînée de l’Église, ne doit pas céder à ces dérives qui trahissent l’esprit même de la loi de 1905.