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Noël dénaturé, Noël vampirisé, Noël sacrifié sur l’autel de l’inclusion…

brown wooden house miniature on white table
Photo by Stephanie Klepacki
Au nom de cette soi-disant inclusivité, nous assistons à la création d'une multitude de nouveaux personnages, tels que "Sidi Nicolas", "Sainte-Nicolas" et la "Petite Maman Noël",

A la lecture de nos confrères du Figaro, nous sommes consternés de voir à l’œuvre la dictature de l’inclusion qui n’a d’autre objectif que d’effacer l’origine chrétienne de Noël. Les actions de certaines municipalités qui prétendent rendre Noël plus inclusif sont tout simplement choquantes.

Au nom de cette soi-disant inclusivité, nous assistons à la création d’une multitude de nouveaux personnages, tels que “Sidi Nicolas”, “Sainte-Nicolas” et la “Petite Maman Noël”, qui sont censés remplacer les figures traditionnelles du Père Noël et de Saint-Nicolas.

Ces derniers, symboles de la période de Noël depuis des générations, sont désormais relégués au placard. Cette décision vise à réinventer les fêtes de fin d’année, au détriment de notre culture et de nos traditions.

À Nantes, par exemple, les décorations traditionnelles ont été remplacées par des sculptures lumineuses et des illuminations aux couleurs de l’arc-en-ciel, sans guirlandes ni sapins.

La municipalité se félicite de cette transformation, arguant qu’elle laisse “la place à toutes les confessions ou non confessions”.

Mais que devient notre héritage culturel et religieux dans tout cela ?

Une sculpture de “Petite Maman Noël” en jogging et chaussettes rouges trône désormais dans la ville, symbolisant une vision de Noël qui est bien éloignée de ses racines chrétiennes.

Nous lisons chez nos confrères du Figaro :

“À Angoulême, le programme de festivités s’appelle « Hiver en Fêtes ».

À Douai, c’est «Douai d’hiver».

À Saint-Mandé, «Hiver enchanté».

 «Soleils d’hiver» à Angers. Tandis qu’en Mayenne, les «Lumières de Laval» – dont le coup d’envoi a été perturbé ce week-end par une alerte à la bombe – ont cette année «pour thème l’Amour»

À Bordeaux, dans la ville de l’écologiste Pierre Hurmic, qui ne voulait plus « d’arbre mort », l’œuvre d’art de 11 mètres de haut, en verre recyclé et en acier, sera illuminée à partir de vendredi, pour la troisième année consécutive.

La Rochelle a décidé de suivre l’exemple, et propose cette année, le remplacement du traditionnel sapin, dans la cour de l’hôtel de ville, par une structure métallique ornée de décorations « vertes et durables ».

À Strasbourg, où la maire Jeanne Barseghian a souhaité une « fête authentique » pour cette édition 2023, la «liste des produits interdits» sur le marché de Noël, qui avait choqué l’an dernier, a été abandonnée. Mais le grand sapin, un vrai arbre, a été aspergé de peinture orange, jeudi dernier, par des militants de Dernière Rénovation. « Nous devons préserver ce qui nous est cher à tous, ont-ils expliqué sur X. Les vies de nos familles, nos proches. N’est-ce pas ça le véritable esprit de Noël ? 

Au Centre social des trois villes, situé à Hem, dans le Nord, également financé par les communes de Roubaix et de Lys-lez-Lannoy, c’est à un «Goûter d’entrée dans les fêtes» que les familles sont conviées le 6 décembre. “

D’autres municipalités choisissent de renommer la saison de Noël en “hiver” tout en conservant le marché de Noël et la visite du Père Noël. Cette tentative d’effacement de notre héritage culturel est alarmante. Les traditions de Noël sont une partie intégrante de notre patrimoine, et il est scandaleux de les dénaturer au nom de l’inclusion.

À Bruxelles, le bourgmestre propose de renommer Saint-Nicolas en “Sidi Nicolas” pour soi-disant mieux refléter la diversité de la communauté musulmane.

Cette décision ignore complètement les racines chrétiennes de Saint-Nicolas et tente de réécrire l’histoire à des fins politiques.

à Gand, la venue d’une «Sainte-Nicolas noire», prévue le 6 décembre à l’hôtel de ville, a finalement été annulée. Mais l’événement autour de cette figure, baptisée «Queen Nikkolah», au centre culturel Vooruit, lui, est maintenu : «Ce personnage a été créé par l’artiste Laura Nsengiyumva, qui remet en question les frontières classiques entre les cultures et les genres, précise le média Sudinfo

L’objectif de cette alternative au traditionnel grand Saint est d’aborder la tradition de manière différente, sans les stéréotypes d’antan”.

En Autriche, un jardin d’enfants remet en question la visite de Saint-Nicolas au nom de la “diversité” et de la peur des enfants. L’idée même d’un référendum pour décider de l’avenir de cette tradition est une démonstration absurde de la manière dont notre culture est malmenée au nom de l’inclusion.

Il est grand temps de défendre nos traditions et de cesser cette dictature de l’inclusion qui tente de déraciner nos festivités de fin d’année de leurs fondements chrétiens.

Noël est avant tout la célébration de la naissance de Jésus-Christ, et il est essentiel de préserver cette signification religieuse tout en respectant la diversité. L’effacement de nos traditions et de notre héritage est inacceptable, et nous devons nous lever contre cette dérive inquiétante.

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