Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de l’Immaculée (+ 1941)
Né à Lodz en Pologne, Maximilien Kolbe entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu’il est encore étudiant, il fonde avec quelques frères la “Milice de l’Immaculée”, un mouvement marial au service de l’Église et du monde. Prêtre en 1918, il se consacre à l’enseignement de la philosophie et de l’histoire. En 1922, il lance un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et, peu après, crée “la Cité de l’Immaculée”, un centre de vie religieuse et apostolique. En 1930, il se rend au Japon pour y établir une nouvelle “Cité”. Maximilien Kolbe est particulièrement préoccupé par l’utilisation des médias modernes pour la diffusion de la pensée religieuse. Il retourne définitivement en Pologne en 1936.
En 1939, il est fait prisonnier et battu, puis libéré. En février 1941, il est de nouveau arrêté et déporté au camp d’Auschwitz en mai. Après une tentative d’évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim dans un bunker. Maximilien Kolbe se porte volontaire pour mourir à la place d’un père de famille. Lorsqu’on lui demande « Qui es-tu ? », il répond simplement « Prêtre catholique ». Il meurt dans le bunker, le dernier survivant, après avoir réconforté ses compagnons dans la patience et la paix. Le père de famille qu’il a sauvé assiste plus tard à sa canonisation à Rome.
La canonisation de saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre franciscain conventuel et martyr, a eu lieu le 10 octobre 1982 sur la place Saint-Pierre, comme en témoigne le site Internet du Vatican. Maximilien Kolbe est reconnu comme un exemple de don de soi et de fidélité à Dieu, ayant sacrifié sa vie pour un codétenu dans le camp d’extermination d’Auschwitz en 1941. Sa vie continue d’inspirer les fidèles, 80 ans après son martyr.
Comme il l’a écrit dans une lettre : « Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l’amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié. »
Source nominis