L’an dernier, la publication de Fiducia supplicans, autorisant sous conditions les bénédictions non liturgiques pour les couples de même sexe, avait déclenché un vif débat dans l’Église universelle. Si certains l’ont vu comme un geste pastoral d’accompagnement, d’autres ont fort justement perçu une véritable attaque de la doctrine immuable de l’Eglise sur le mariage et la sexualité. Aux États-Unis, un an après, ce document suscite surtout indifférence et silence, c’est donc beaucoup de bruit pour pas grand chose. Les lobby gays dans l’Eglise et hors de l’Eglise n’ont semble-t-il pas réussi leur coup.
« À ma connaissance, aucune bénédiction de ce type n’a été accordée dans mon diocèse. Si cela a eu lieu, c’était sans mon autorisation et de manière clandestine », a confié Mgr David O’Connell, évêque de Trenton ( New Jersey) . Dans le diocèse de Spokane ( état de Washington) , le Père Darrin Connall, vicaire général, a affirmé : « Je n’ai entendu parler d’aucun cas où un couple de même sexe aurait demandé une bénédiction. Les prêtres n’en parlent même pas. »
Le document insiste sur des bénédictions spontanées, destinées à éviter toute confusion avec un mariage religieux. Mais pour Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, la prudence reste de mise : « Toute bénédiction qui pourrait semer la confusion dans l’esprit des fidèles sur l’enseignement de l’Église doit être évitée. »
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Ce silence quasi général pourrait également être interprété comme un rejet implicite de la part des évêques américains. « Il y a une réelle crainte que ces pratiques, même encadrées, ouvrent la porte à des malentendus sur la doctrine et affaiblissent la portée de l’enseignement de l’Église », explique un théologien proche du diocèse de Buffalo. Certains considèrent que le manque d’engouement pour Fiducia supplicans reflète une résistance face à des initiatives perçues comme en décalage avec les besoins pastoraux locaux et les priorités missionnaires.
Ce silence quasi général pourrait également être interprété comme un rejet implicite de la part des évêques américains. « Il y a une réelle crainte que ces pratiques, même encadrées, ouvrent la porte à des malentendus sur la doctrine et affaiblissent la portée de l’enseignement de l’Église », explique un théologien proche du diocèse de Buffalo. Certains considèrent que le manque d’engouement pour Fiducia supplicans reflète une résistance face à des initiatives perçues comme en décalage avec les besoins pastoraux locaux et les priorités missionnaires.
Malgré son ton pastoral, Fiducia supplicans n’a donc pas trouvé d’écho concret sur le terrain. « Ce document a ses mérites, mais il ne doit pas être utilisé pour légitimer des pratiques contraires à la doctrine de l’Église », a rappelé Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield.
Ce silence quasi général pourrait également être interprété comme un rejet implicite de la part des évêques américains. « Il y a une réelle crainte que ces pratiques, même encadrées, ouvrent la porte à des malentendus sur la doctrine et affaiblissent la portée de l’enseignement de l’Église », explique un théologien proche du diocèse de Buffalo. Certains considèrent que le manque d’engouement pour Fiducia supplicans reflète une résistance face à des initiatives perçues comme en décalage avec les besoins pastoraux locaux et les priorités missionnaires.
Un an après, Fiducia supplicans laisse donc l’impression d’un caprice doctrinal, loin des réalités pastorales. Dans une Église américaine fidèle à la clarté de l’Évangile, la vérité demeure une lumière qui ne saurait vaciller.