Depuis 2000 ans

Sainte Teresa de Calcutta : « L’avortement est la plus grande menace pour la paix »

Sainte Thérèse de Calcutta - DR
Sainte Thérèse de Calcutta - DR
"Le pays qui accepte l’avortement n’enseigne pas à son peuple à aimer, mais à utiliser la violence pour obtenir ce qu’il veut", avait déclaré la sainte en 1994.

Ce 5 septembre, l’Église célèbre la fête de Sainte Mère Teresa, symbole de l’amour miséricordieux de Dieu pour les pauvres et les oubliés.

Canonisée en 2016, elle était une farouche défenseuse des enfants à naître et avait eu cette phrase à la réception du prix Nobel de la Paix en 1979 : « Si vous entendez parler d’une femme qui ne veut pas garder son enfant et veut se faire avorter, essayez de la persuader de me l’amener. J’aimerai cet enfant, voyant en lui le signe de l’amour de Dieu ».

Quinze ans plus tard, devant le couple présidentiel américain, la fondatrice des Missionnaires de la Charité a réitéré son appel avec force. Le 3 février 1994, lors du Petit-déjeuner National de Prière à Washington D.C., Sainte Teresa de Calcutta s’est adressée avec une franchise inébranlable à l’élite politique américaine. En présence du président Bill Clinton, de la Première Dame Hillary Clinton, du vice-président Al Gore, et d’autres personnalités politiques influentes, elle a dénoncé avec force ce qu’elle considère comme la plus grande menace pour la paix : l’avortement.

Dans son discours, la sainte a affirmé : « La menace la plus grande que souffre la paix aujourd’hui est l’avortement, parce que l’avortement est faire la guerre à l’enfant, à l’enfant innocent qui meurt aux mains de sa propre mère. » Sainte Teresa a remis en question la logique de la société moderne :

« Si nous acceptons qu’une mère puisse tuer son propre enfant, comment pourrions-nous dire aux autres de ne pas se tuer ? Comment persuader une femme de ne pas avorter ? »

Plutôt l’amour, le sacrifice et la responsabilité

Elle a appelé à une réponse fondée sur l’amour et le sacrifice : « Comme toujours, il faut le faire avec amour et se rappeler qu’aimer signifie donner jusqu’à en souffrir. » Elle a encouragé les chrétiens à soutenir les mères en détresse, même si cela implique des sacrifices personnels importants :

« Nous devons aider la mère qui pense à avorter ; l’aider à aimer, même si ce respect pour la vie de son enfant signifie qu’elle doit sacrifier des projets ou son temps libre. »

En outre, elle a souligné la responsabilité des pères : « Le père de cette créature, quel qu’il soit, doit aussi donner jusqu’à en souffrir. » Elle a mis en lumière le message dévastateur de l’avortement : « En avortant, la mère n’a pas appris à aimer; elle a essayé de résoudre ses problèmes en tuant son propre enfant. » Elle a également évoqué les implications sociales : « Un père ainsi est capable de mettre d’autres femmes dans la même situation. Ainsi, un avortement peut en entraîner d’autres. »

Sainte Mère Teresa a insisté sur l’impact destructeur de l’avortement sur la société : « Le pays qui accepte l’avortement n’enseigne pas à son peuple à aimer, mais à utiliser la violence pour obtenir ce qu’il veut. C’est pourquoi le plus grand destructeur de l’amour et de la paix est l’avortement. »

Lire aussi

Dans un appel poignant aux femmes envisageant l’avortement, elle a déclaré : « Si quelqu’un ne veut pas d’enfant, donnez-le moi, je le veux. » Elle a conclu en soulignant que la plus grande pauvreté se trouve dans les sociétés où l’amour et le respect de la vie sont absents : « Pour moi, les nations qui ont légalisé l’avortement sont les plus pauvres, elles ont peur d’un enfant à naître et l’enfant doit mourir. »

Avec une détermination indéfectible, Sainte Thérèse de Calcutta a suscité une réflexion profonde parmi les puissants et a plaidé avec ferveur pour la dignité des non-nés. Son message reste un appel puissant à défendre la vie et à promouvoir l’amour véritable dans un monde souvent en proie à la violence et à l’indifférence.

Avec aci prensa

Recevez chaque jour notre newsletter !