Après l’incendie tragique qui a ravagé une grande partie de la cathédrale en avril 2019, les travaux de reconstruction ont commencé. Depuis lors, il y a eu de nombreuses discussions sur la date de réouverture et sur la façon dont la cathédrale serait restaurée.

Le recteur de Notre-Dame de Paris, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, a confirmé devant les députés du groupe de travail sur la conservation et la restauration de Notre-Dame que la date de réouverture serait le 8 décembre 2024 , jour de la fête de l’Immaculée Conception.

Cette date a été attendue avec impatience, car la cathédrale est un lieu de culte important pour les catholiques, mais aussi un site touristique majeur qui accueillait environ 12 millions de visiteurs par an avant l’incendie. Maintenant, on s’attend à ce que ce nombre augmente à 14 millions une fois que la cathédrale sera rouverte.

La réouverture de la cathédrale sera une occasion pour les visiteurs de redécouvrir la beauté de l’édifice et de visiter les différentes parties de la cathédrale, qui ont été fermées depuis l’incendie. Le recteur a également souligné que la réouverture de la cathédrale sera un grand événement, mais que les travaux ne seront pas terminés à ce moment-là. Les chapelles et le parvis seront toujours en cours de restauration, mais la cathédrale restera ouverte pour les cultes et les visites.

Le recteur a également souligné que le personnel nécessaire devrait être embauché pour mieux accueillir les visiteurs et pour aider à la transition vers la réouverture. La plupart des salariés ont été licenciés après l’incendie, et seulement sept sont restés. Le recteur a déclaré qu’il faudrait embaucher du personnel avant la réouverture et prévoir une période de formation pour tout le monde.

Monseigneur Ribadeau-Dumas a souligné que les travaux pourraient durer jusqu’en 2028 ou 2030, mais il souhaite laisser passer le temps de l’émotion et de la ferveur avant d’envisager l’ajout d’œuvres d’art contemporaines. Il a également mentionné que la mairie de Paris devrait effectuer des travaux d’aménagement sur le parvis, qui devront être effectués “sur un site exploité” et permettre l’accès à l’édifice pour les cultes ou les visites.