L’ONU a présenté un rapport très controversé sur la maternité de substitution, proposant de l’intégrer à une redéfinition élargie de la « planification familiale globale ». Cette vision holistique soulève de vives préoccupation quand au caractère sacré de la vie humaine.
L’on sait que l’Eglise catholique condamne fermement la pratique comme une exploitation des femmes, en particulier des plus pauvres dans les pays en développement. Ces femmes sont souvent utilisées comme mères porteuses par des individus et des couples fortunés des pays développés.
Le document du Fonds de Population des Nations Unies (FNUAP) élargit le concept de planification familiale pour inclure la maternité de substitution gestationnelle, même commerciale, potentiellement en la qualifiant de droit humain.
Le Saint-Siège et le pape François, ont appelé à une interdiction mondiale de la maternité de substitution, indiquant que cette pratique menace la dignité des femmes, les transformant en simples moyens pour satisfaire les désirs d’enfants des plus riches, tout en exposant les mères porteuses à des risques physiques et émotionnels considérables.
En outre, les préoccupations éthiques entourant les dons d’ovules et de sperme ainsi que d’autres techniques de procréation assistée sont également évoquées. Ces pratiques soulèvent des questions sur les droits de l’enfant, en particulier en ce qui concerne son droit de connaître ses origines et d’être élevé dans un environnement familial stable.
Le rapport du FNUAP, tout en se défendant de promouvoir l’avortement comme méthode de planification familiale, reste ambigu quant aux implications éthiques de la maternité de substitution. Il semble promouvoir un droit présumé à avoir un enfant par tous les moyens disponibles, ce qui a des conséquences néfastes sur les enfants ainsi que sur les femmes défavorisées qui sont souvent les plus touchées par de telles pratiques.
En conclusion, l’approche de l’ONU et du FNUAP en matière de maternité de substitution et de procréation assistée soulève de sérieuses inquiétudes d’ordre moral et éthique, en particulier pour les catholiques qui placent la dignité humaine et le respect de la vie au centre de leurs préoccupations.