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Tribune Chrétienne

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Saint Claude La Colombière : le messager du Sacré-Cœur

Originaire d’une famille bourgeoise près de Lyon, Claude fait son entrée à 17 ans dans la Compagnie de Jésus, communément appelée les Jésuites. Son parcours prend une tournure décisive lors de sa profession solennelle en 1674, où il est envoyé au petit collège de Paray-le-Monial. C’est là qu’à l’âge de 34 ans, il devient le confesseur du couvent de la Visitation, marquant ainsi le début d’une destinée spirituelle hors du commun.

Au sein du couvent, Claude rencontre Marguerite-Marie, une religieuse timide qui prétend avoir reçu des révélations du Cœur de Jésus. La supérieure des Visitandines confie alors Marguerite-Marie au père de la Colombière. Dès leur rencontre, une connexion spirituelle s’établit entre le prêtre et la religieuse.

“Je t’enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami”, avait dit Jésus à Marguerite-Marie, annonçant ainsi le rôle crucial que jouerait Claude dans la diffusion du culte du Sacré-Cœur révélé à la sainte.

Nomme prédicateur de la duchesse d’York en 1675, Claude passe deux années en Angleterre avant d’être banni à cause de calomnies. Affaibli par la tuberculose, il retourne à Paray-le-Monial. Marguerite-Marie l’avait averti : “Notre-Seigneur m’a dit qu’il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays.” C’est donc là qu’il rend son dernier souffle à l’âge de 41 ans, accomplissant ainsi la volonté divine.

La spiritualité de Claude La Colombière se reflète dans ses écrits, témoignant d’une harmonie remarquable entre la spiritualité ignatienne et celle de saint François de Sales.

Reconnu comme le patron de la paroisse Saint Claude en Val d’Ozon, Claude La Colombière incarne la dévotion et la fidélité à Dieu, offrant un exemple inspirant pour les croyants de toutes générations.

“À tout moment, j’attrape ces folles passions qui agitent ce pauvre cœur… Je demande à Dieu qu’il me fasse connaître ce que je dois faire pour son service et pour me purifier ; mais je suis résolu d’attendre avec douceur qu’il lui plaise faire cette merveille, car je suis bien convaincu que cela n’appartient qu’à lui seul.” – Saint Claude de la Colombière, Retraites

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