Depuis son hospitalisation le 14 février dernier au Policlinique Gemelli de Rome en raison d’une bronchite accompagnée d’une infection polymicrobienne et d’une pneumonie bilatérale, l’état de santé du pape François a suscité une vive inquiétude parmi les fidèles et la communauté internationale.
Le 25 février, le Vatican a annoncé une légère amélioration de son état. Le pape n’avait pas subi de nouvelles crises respiratoires, le flux d’oxygène avait été légèrement réduit et les examens montraient des signes d’amélioration. De plus, la légère insuffisance rénale détectée ne suscitait pas d’inquiétude particulière. Ce jour-là, le pape François avait même repris certaines de ses activités, notamment en recevant le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin et l’archevêque Edgar Peña Parra pour la signature de décrets relatifs aux causes des saints.
Le 2 mars, la Salle de presse du Saint-Siège a indiqué que le pape avait passé une nuit tranquille et qu’il se reposait. Le Vatican a précisé que le pontife était lucide et orienté, malgré la complexité de son état de santé. Le pape alternait entre ventilation mécanique non invasive et oxygénothérapie, sans nouveaux épisodes de bronchospasme depuis le vendredi précédent, où il avait subi une aggravation soudaine accompagnée de vomissements dus à une inhalation.
Ce lundi 3 mars au matin , la Salle de presse du Saint-Siège a communiqué que » ha riposato bene tutta la notte” » « le pape a bien dormi toute la nuit« , une information qui apporte un certain réconfort quant à l’évolution de sa santé. Le Vatican souligne également que les conditions restent stables , maintenant ainsi le pronostic réservé.
